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Heinrich Altbecker

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Informations du 2025-05-13 03:14

aucune

Informations personnelles

Grade flottille :
Expérience :
Elite de flotte
Prestige :
10643
Status :
inactif
Tonnage coulé :
fanion 28971 t fanion 18727 t
fanion 105831 t fanion 11838 t
fanion 7500 t

Historique du commandant

 

Tout était étouffé autour de lui, sa tête bourdonnait et il n’arrivait pas à distinguer clairement les sons et les images, comme si le monde était recouvert de ouate … Ses membres étaient endoloris également, mais petit à petit, jour après jour, il sentait ses moyens revenir.





Quand sa tête lui revient pleinement, ce fut la stupéfaction : on parlait allemand autour de lui !

Bien sûr, en tant qu’alsacien, il comprenait ce qu’il se disait, mais se retrouver aux mains du Reich, lui qui avait fui son Bas-Rhin natal dès l’Armistice signé … c’était fort !

Il n’arrivait pas à se souvenir de ce qu’il s’était passé … tout au plus lui revenaient quelques images : un cargo allemand coulé, de précieux documents récupérés à cette occasion puis le trou noir … une voie d’eau par les toilettes de son sous-marin puis il avait bu la tasse …





A sa grande surprise, il n’était pas contraint : il n’était donc pas prisonnier, bizarre … il était en revanche alité, entouré d’infirmières grandes et belles, blondes aux yeux bleus. Ah pour ça, ça changeait de l’Angleterre !





Un matin, un homme vint à lui, petit et à l’allure mystérieuse, un de ceux que l’on n’aime pas rencontrer lorsque l’on est en territoire du Reich. Ses craintes se justifièrent lorsque l’homme lui montra sa carte sur laquelle, à côté de sa photo d’identité, étaient inscrite cette mention : « Sicherheitsdienst » !





L’homme engagea aussitôt le dialogue :

« - Güten tag Herr Altbecker ! Nos hôpitaux vous plaisent-ils ?

- …

- Je vais vous rafraîchir la mémoire. Nous savons qui vous êtes M.Altbecker, mais vous comprendrez que l’Alsace faisant partie du Reichsland, nous ne pouvions pas vous laisser aller et venir sous un nom bien français …

En décembre dernier, vous avez coulé avec votre groupe de sous-marins, le cargo Würzburg, qui transportait une précieuse cargaison. Trop précieuse d’ailleurs pour que le Reich la laisse filer comme cela …

Après un léger « arrangement » avec des membres judicieusement choisis de votre équipage, vous avez fini par vous échouer sur les côtes tunisiennes, où nous vous avons recueilli.

- Mais … que voulez-vous de moi ?

- C’est très simple mon cher Heinrich. Je peux vous appeler Heinrich, ça ne vous dérange pas ?

Votre petite escapade de l’autre côté de la Manche est terminée, vous êtes et vous resterez allemand, que vous le vouliez ou non. Compte tenu de vos compétences, nous vous demandons simplement de continuer votre travail à nos côtés, le plus simplement du monde.

On viendra vous chercher demain pour vous conduire à la base navale de Brest, où vous ferez la connaissance de votre nouvel équipage. »