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Pascall Mac Bener |
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Informations du 2024-12-04 03:14 |
Historique du commandant
Lieutenant de vaisseau Mac Pascall , 26 juillet 1943
" alors que nous venions de reperer un nouvel ennemi aux hydrophones,les aboiements des grenades se sont fait entendre : j'en ai compté douze et une fois encore,la précision du grenadage a été remarquable. Très rapidement une large nappe visqueuse en surface a témoigné d'une fuite de pétrole importante provenant de notre cible.
Puis presque aussitôt, l'apparition soudaine du sous-marin qui nous présentait son étrave...
"S'il lance une torpille, nous sommes bons!" commente peu à l'aise un matelot sur la passerelle.
Mais à peine a-t-il crevé la surface, que nos salves d'artillerie et nos rafales de mitrailleuses secouent la nuit. C'est presque une épave couchée sur son tribord, aux hélices faussées et aux diesels en panne, qui flotte sur la houle et livrée à nos canons tandis que notre batiment s'immobilise à 80 mètres sur son bâbord tout en poursuivant son tir.
Des panneaux avant et arrière du Loup gris, tandis que leur U-Boot dérive en s'enfonçant lentement, les sous-mariniers s'échappent et se précipitent à la mer, abandonnant leur bateau qui subit toujours le feu constant de nos mitrailleuses lourdes.
l'U-Boot se dressa alors sur son étrave et l'air s'en échappa bruyamment dans un long et strident sifflement, comme un profond soupir ressemblant à un râle : il s'engouffra à jamais dans l'Océan. Les hommes encore sur le pont qui se tenaient à l'arrière sont précipités à la mer : des matelots nagent, affolés, s'appelant ou essayant de former un cercle. Nous installons un filet à tribord et deux canots de sauvetage sont mis à la mer pour recueillir les naufragés.. "
Le lieutenant de vaisseau Mac Pascall, referma alors son journal dans lequel il venait tout juste de noter les évènements relatant la destrucion d'un sous-marin ennemi : il était trois heures du matin, la nuit était sombre et la mer particulièrement houleuse dans cette partie de l'océan atlantique nord.